dimanche 25 septembre 2011

"I konw the sun's set to rise"

"When she was just a girl, she expected de world. But it flew away from her reach, so she ran away in her sleep, and dreamed of a paradise, paradise, every time she closed her eyes.


Life goes on, gets so heavy, the wheel breaks the butterfly, every tear a waterfall. In the night, the stormy night, she closed her eyes. In the night, the stormy night, away she'd fly.


So lying underneath the stormy skies, she'd say : I know the sun's set to rise"


Coldplay


Ils ont toujours raison, ceux-là.

Il y a une semaine, j'avais 16 ans pour encore un jour. Pourtant, cet été, je crois que j'ai vécu suffisamment pour au moins vingt ans de ma vie. J'ai grandi, et pourtant, j'ai perdu en maturité, je crois. Ceci est un mea culpa, mêlé à un petit journal de déprime.

Cet été, je ne l'oublierai jamais, il était trop rempli pour ça, en fait, cet été, j'ai enfin été adolescente, enfin, je parle de l'adolescende d'après crise, celle ou on s'amuse plutôt que de rester introverti, tout replié sur soi-même. Sauf que ces derniers jours, j'ai découvert que ce côté sombre de l'adolescence pouvait revenir. Enfin, pas dans le sens ou je me suis toute recroquevillée, non non, dans le sens ou j'ai eu un petit coup de blues. Je crois que c'est que l'été m'a manqué, d'un coup, il a plu, j'ai écouté take a bow avec une amie pas en super forme non plus, on a parlé, on a vu notre amie commune pleurer, on a eu envie de pleurer, surtout qu'elle s'en allait ce soir pour huit mois à des kilomètres et des kilomètres de nous, alors, quand ça va pas, j'ai déjà remarqué qu'on était très doué pour trouver d'autres choses qui n'allaient pas, comme pour alourdir notre charge déjà trop lourde, peut-être histoire qu'on s'effondre pour de bon, qu'on ait plus à essayer d'avancer, juste attendre d'être capable de se relever. Alors, j'ai fait l'inventaire des pauvres choses de ma vie, je me suis rendue compte des espoirs idiots que j'avais, qui finiraient/finiront par me briser, j'ai réalisé que je n'étais qu'une stupide adolescente, point-barre. Le lendemain, la journée n'a pas vraiment été meilleure, juste monotone, et au soir, j'ai vu pour la dernière fois mon amie, cette amie qui a l'heure actuelle, est en train de décoller pour Malte, alors du coup, ça m'a replombé le moral, beaucoup. Le vendredi, je suis sortie avec des amies, j'ai bu. Mais c'était une chouette sortie, l'alcool me détendait, il me rendait mieux, j'étais juste comme il le fallait. Puis, il m'a fait pleurer. Sms avec un ami, ou plus que ça, je l'espèrais, sans pour autant attendre quelque chose. Bref, confusion, et j'ai pleuré, beaucoup, je lui ai repproché des choses, il m'en a repproché d'autres. C'était plutôt constructif en fait, cette nuit de pleurs. Le lendemain, hier donc, je suis trainée comme une vieille loque, manque de sommeil et légère gueule de bois, plus déprime, mauvais mariage. Au soir je suis de nouveau sortie, et je me suis rendue compte de mon identité futile d'adolescente, encore une fois. Je n'ai pas bu, j'ai dansé, j'ai étonné ce que je crois pouvoir de nouveau appeler un ami, j'ai rencontré ce que j'espère pouvoir beaucoup mieux connaitre, j'ai embrassé un parfait inconnu. Avec devant moi, dans le dos de cet inconnu, deux amies qui me faisaient rire en me faisant de grands signes en disant "allez! alleeeeez!" J'ai regardé une amie essayer de vomir, rouler une pelle à un poteau électrique, soulever son t-shirt, bref, être complètement pleine, j'ai crains la nuit et les méchants monsieurs mal intentionnés, alors que j'avançais toute seule dans une rue sombre et bien trop longue, pour rentrer chez moi, où j'ai encore pleuré, un peu, puis j'ai dormi. Ce matin, je me suis réveillée en me souvenant que c'était le jour J, le grand départ de mon amie. Toute la journée, j'ai lutté avec moi même pour résister à la tentation d'envoyer un message à celui qui m'avait initialement fait pleurer, lui qui le premier jour de mon blues me réconfortait, je voudrais lui parler. Mais je voudrais le faire un peu tout le temps, jusqu'à dans longtemps, alors je sais que le mieux, c'est de rester loin de lui un instant, pour rester proche de lui pour toujours, et j'ai ajouté sur facebook celui que je voudrais bien mieux connaître, que j'ai rencontré hier soir. L'adolescence, vous disais-je. Tout est trop confus, instable, trop ambigü pour qu'on le saisisse, tout est trop compliqué. ------Ce soir, je ne pleurrai pas

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