samedi 18 septembre 2010

je ne sais toujours pas pourquoi je continue à écrire ici, vu que si c'est pour écrire à personne, autant le faire sur feuille et officiellement juste pour soi...
Enfin bref.


Voilà, demain ça fera un an que j'ai mon cheval. Et demain, ce sera mon anniversaire aussi.
Qu'est-ce qui a changé en un an? Premièrement, moi, je dirais... C'est facile de dire ça, on change tout le temps. Mais déjà juste physiquement: j'ai pris cette année ce qui doit être mes derniers centimètres, j'ai les joues plus creuses, j'ai enfin après maints monts et maintes vallées trouvé un poids stable et qui me parait bien, je ne suis plus la petite fille avec sa mèche en bataille devant les yeux, plus la pré-ado avec une mèche bien rangée devant les yeux, et puis je crois que j'ai aussi changé dans mon caractère. Disons que je m'énerve parfois pour un rien, enfin non, pas pour rien, il y a toujours l'une ou l'autre chose, toujours les mêmes, qui m'agace tellement qu'elle me rend agressive, mais sinon, pour le reste du temps je suis plus calme, je crois, pas renfermée comme j'ai pu l'être, pas de mauvais poil comme je l'ai aussi été, non, juste calme, tout naturellement. Et pour mon cheval alors? Hé bien là aussi tout a changé, le cheval un peu fou-fou (très même), le distrait, celui qui s'ennuyait vite, celui qui m'embarquait devant les barres, celui avec qui je n'osais pas aller en balade, où est-il aujourd'hui? Versaille (c'est son nom, je le rappelle) est toujours le même, mais lui aussi a un peu mûri je crois, où alors je le connais mieux. On a évolué à deux, et voilà, on verra demain si les efforts payent.

jeudi 2 septembre 2010

En fait, je me suis rendue compte d'un truc:
Ce blog ne ressemble pas du tout à ce qu'il devrait être et à ce que je voudrais qu'il soit.
Oui parce que la, ça fait truffe. Alors je sais pas. Soit je rase tout et je reconstruit dessus, soit je fait comme si de rien n'était, soit je construit à côté.
Je pense que la troisième solution est la bonne, parce que ce blog à beau être une truffe, j'l'aime bien quand même.
DEMENAGEMENT LES GENS (qui ne sont pas là)

mardi 31 août 2010

'
11 ans, et puis tout change.
'
Voilà, ça fait 11 ans que je monte à cheval, plus ou moins, à une semaine près ou quelques autres poussières. 11 que je montais aux côtés d'Anouk. C'est étrange comme amitié. C'est de la confiance, de la lassitude, du doute, des préjugés, de la compréhension et de la confiance encore. Et voilà qu'après maintes et maintes galères qu'on a passées à deux, se sauvant l'une l'autre ou à l'occasion, se poussant mutuellement dans le ravin. Moi je continue. J'ai eu mes doutes, mes envies de fuites, mes colères et mes reproches. C'est ce que nous avons toutes eu... On a chacune eu un moment où on a voulu se barrer, tout plaquer, et continuer à monter ailleurs, loin de la fausse loyauté de notre groupe, loin des remarques désobligentes, loin des emmerdes et des poids trop lourds à porter. Mais quelque chose nous a retenu. Quoi? Allez savoir... Mais personne n'est parti, personne. Jusqu'à aujourd'hui. Anouk est partie. Pour de bon. C'est vrai, ça faisait longtemps pour elle que son "moment" était là... Mais ce n'est pas une raison, c'est pas une explication. Je voudrais comprendre comment notre étrange petit groupe a pu se briser si facilement... Comment on peut partir sans se retourner. Et comment les autres peuvent continuer comme si de rien n'était.

samedi 21 août 2010

Peter Pan est mort à la guerre.

mercredi 11 août 2010

A vrai dire, tout pourrait être parfait. On était un bon petit groupe en primaire, tous bernés d'illusions telles que "nous, c'est amis pour la vie!" (quoi que, jusqu'à présent, les liens sont il est vrai distendus mais tiennent toujours bon) et naïfs comme nous étions, nous étions sûrs que c'était vrai et que plus tard, tout irait bien dans le meilleur des mondes, qu'on serait tous des personnes extrêmement connues et influentes dans la société débauchée d'aujourd'hui, des stars quoi, des vrais et qui en plus seraient potes depuis leur 5 ans, la classe non? Un groupe d'amis qui deviennent célèbres chacun de leur côté? Bref, nous étions fait pour être des peoples, des vrais (dans nos têtes du moins). Bon, une question restait tout de même à régler : on serait connu pour quoi? Où montrerait-on notre talent (oui parce qu'évidemment, nous serions connus et talentueux pour de vrai)? Là dessus, on a été plus hésitants. Pour certains, nous ne pouvions avoir aucun doutes, du moins, nous semblait-il. Charles serait un sportif et battrait tous les records, Max serait champion du monde de moto-cross. Du côté féminin, du mien en somme, ça restait plus tangible. Anouk était sans vocation, si ce n'est être championne d'équitation comme Alexandra Ledermann, et je le serais aussi, parce qu'on connaissait la vie de championne, on était habitué avec le jeu pc Alexandra Ledermann, on était briffé, on savait et on allait évidemment réussir. Mais finalement, je me suis tendue vers la sage peinture à l'huile (sans oublier qu'en plus d'être artiste peintre je devrais toujours être cavalière professionnelle internationale et championne olympique) en y entrainant non seulement Anouk, mais également Manon. Avec Manon, on allait aussi faire un groupe de musique, on avait d'ailleurs déjà notre premier tube ("Le printemps nouveaaaau, arrive au grand galoooop, il nous émerveiiiille, avec tout ce soleil! Oh! Le printemps nouveaaaau, arrive au grand galoooop, il nous émerveiiiille, avec tout ce soleil, à notre réveil!") et on allait être aidées dans nos textes par Anouk et Justine qui seraient aussi poètes, mais finalement, en poésie, je me suis aussi révélée douée avec mon unique et très à succès poème ("Le père du village: il était le chef, même pour son âge, ... "(j'avoue, je ne me souviens plus de la suite) ) et Anouk était moins douée en poésie, la seule qui ferait vraiment carrière avec brio, ce serait Justine, et après tout, même Pierre Coran avait aimé ses poèmes, c'est pour dire! Déjà une artiste à à peine 9 ans! Et puis il y avait Pauline et Dilan qui ferait carrière dans la mode, stylistes d'exception et mannequins de rêve. Des stars que je vous avais dit, de vrais stars!
Finalement, 7 ans plus tard, je m'oriente vers l'écriture et le dessin, Anouk chante, Justine devient chaque jour plus pro en photo, Dilan sera celle qui sauvera des vies en blouse blanche, les autres sont redescendus vers des rêves plus humbles, et plus réalisables aussi.

mardi 10 août 2010

Ce n'est pas du tout un combat, non non, on essaye juste de se mettre d'accord (ironique)

"Nan mais c'est vrai quoi, c'est quoi ces musiques de shnoks qu'elle me ramène celle-là? " "Elle pense à quoi? Est-ce qu'elle pense en fait?" "M'enfin, comment elle veut qu'on galope sur un truc d'enterrement!" "Nan nan, écoute-moi ça plus tot" "Comment ça elle me remets un autre lien? Mais c'est qu'elle cèdera pas!"

Bon, je vous explique le contexte : une amie et moi on fait un pas de deux à cheval pour un spectacle, et là, on choisit la musique. Au départ, c'était une chanson de Katie Melua qu'on trouvait très belle toute les deux, mais qui était malheureusement trop courte. Donc il a fallu en trouver une autre pour pouvoir mettre deux chansons belles seules et belles ensemble en se suivant, puis elle me propose un morceau au piano que je connais et qui sublime, mais qui est pas ce qu'on avait prévu. Mais, proposition n°2 : virer Katie et son flood pour mettre des morceaux instrumentaux, enfin, classiques quoi. The first : Yann Tiersen, comptine d'un autre été, the second : ... ? We don't no; so, problem. On fouille et on trouve chacune de notre côté des trucs qui nous paraissent teeeellement bien, mais qui, à l'évidence, ne convainquent pas l'autre qui continue à nous proposer d'autres choses. Le pas de deux, je sens qu'on va le faire en silence.
ou qu'on va pas le faire du tout x)

mardi 3 août 2010

A mes chers lecteurs inéxistants qui s'inquietraient de mon absence, je peux la leur expliquer:
1 : je suis partie en vacances pendant deux semaines
2 : dans la semaine qui a suivi, je n'ai absolument rien fait, ou bien les jours ou je faisais quelque chose, ça m'occupait beaucoup.
Mais bon, je suis re là non? Donc on s'en fout. Ce dont je ne me fous absolument pas, c'est que demain, je vais me faire opérer des dents de sagesse. Dentiste = stress, alors chirurgien buco-dentaire = mégastress, et opération = peur térrorrifiante et piqure dans la bouche = peur térrorifiante, et douleur = peur, et coupage de la dents en morceau = peur, et coupage dans l'os = peur, et gonflage mode hamster = peur, et avalage exclusif de chose liquide = angoisse, et et... et je vais mourir!!!! Je veux pas, je veux pas, je veux pas ! :O Non non non, j'aurais dû me faire opérer sous anestésie générale, mais bon, anéstésie générale = peur, alors... Ambre peur, Ambre TRES peur. Ambre bête, elle le sait, mais Ambre peur. Et Ambre bête.
(edit: I'm alive.)

mardi 6 juillet 2010

"And, in the end
We lie awake
And we dream
We'll make an escape..."
.
.
Song : Coldplay - the escapist

jeudi 1 juillet 2010

On s'acclimate à la chaleur, comme à tout le reste.

Je n'ai même pas osé sortir aujourd'hui, il y avait 6 degrés de plus qu'à l'habitude dans la maison, et puis, mes épaules étaient à la limite du cramage au 3ème degrés hier après une journée passée sous le soleil au manège. Je ne me suis tirée de la douce ombre plus ou moins fraiche de la maison en début de soirée, pour aller chercher le courier et là, c'était agréable. Il faisait chaud à l'ombre, encore plus chaud au soleil, il y avait du vent, mais même le vent était chaud. Mais c'était bon, pourtant l'air était lourd, horriblement pesant, et moi qui d'habitude fuit la chaleur comme la peste, je me suis régalée de cette impression délicieuse d'être à l'étranger, loin, très loin, et totalement et éperdument en vacances... J'ai beau me lamenter en entendant à la télé la météo de demain qui annonce 34 degrés et un temps plus que lourd, je me réjouis tout de même un peu. Certes, je vais à moitier crever demain, à cheval en plein soleil au dessus du sable brulant qui nous renvoit toute la chaleur, certes, il faudra que j'envisage de mettre de la crème soleil sur mes épaules, certes, je vais m'imaginer toute la journée en short avec un verre plein de glaçons à la mein alors que je serai en train de suer avec mon pantalon collant et pas beaucoup d'occasions de boire. Mais le soleil, vaut mieux ne jamais s'en plaindre. C'est tellement bon.

mercredi 30 juin 2010

"Cette petite âme blanche, elle sera née deux fois; la première entre vos hanches, la seconde entre nos bras"

Voilà ce qui m'a traversé l'esprit avant-hier après-midi, quand j'avais posé sur mes genoux la tête brulante d'un cheval mal en point, pour ne pas dire mourant... Il faut que je le raconte (même si personne ne le lit (et personne ne lira étant donné que personne ne vient), il faut quand même que je case ça quelque part). Donc voilà: journée de stage au manège, on termine les boxes (qu'on a pas su faire au matin) dans la chaleur bouillante du début d'après-midi. Tout à commencer par un bruit; le cheval (poney en réalité) lâché dans la piste le temps qu'on nettoye son box tape dans la porte comme un malade, on le rentre, il se jette par terre dans son box, se roule, se coince le long du mur, se débat, transpire à tel point qu'il est littéralement trempé, parvient après mains efforts à se relever, chote dans les murs, vers nous, se laisse de nouveau tombé, se tord dans tous les sens, alors hop, véto. On appelle un premier, il ne sait pas venir "tant pis, on prendra quelqu'un d'autre", ma monitrice raccroche sur ces mots, téléphone à un autre vétérinaire, il vient tout de suite, elle appelle les propriétaires "venez, mais ne prenez pas Tristan", Tristan le petit garçon à qui appartient ce poney. Entre temps, on a décidé de le sortir du box et de le faire marcher pour éviter qu'il ne se fasse une torsion d'intestin en se roulant de la sorte (si c'était le cas, c'était disons... 10% de survie? oui, quelque chose comme ça, c'est à dire rien du tout...) mais pour le faire marcher, il faut un licol, mais impossible de l'approcher. Cependant, à certains moments, il se fige, reste étalé de tout son long, peine à respirer, il est brulant et crève de chaud, on le rince avec des éponges, on l'asperge légerment d'eau, il se calme un peu... et pas pour longtemps, deux secondes plus tard, il est soit debout et nous, de notre côté on essaye qu'il ne nous frappe pas, il est comme fou, soit de nouveau à se rouler par terre, se débattre... Il se refige ensuite, on essaye de lui mettre un licol, raté, on réessaye, raté, encore, raté, encore, raté, encore, et j'y suis presque, j'y suis presque et tout d'un coup il envoit un grand coup de tête qui ejecte le licol de l'autre côté du box. On court en chercher un autre, et on réessaye, raté, encore, raté, encore, oui! j'ai réussi, mais bon, le licol est trop grand et il manque de tomber à chaque fois que le poney se roule, il se relève, on le prend vite et on le force à marcher, à peine arriver en piste, il se laisse de nouveau tomber, on le relève, il marche un peu puis de nouveau tombe, se couche de tout son long. Il est si mouillé de sueur et il s'est tant roulé qu'il est entièrement couvert de sable boueux, je profite d'un moment où il ne se débat pas pour m'approcher de lui et changer son licol. Je m'accroupis dans le sable et soulève doucement sa tête, la pose sur mes genoux, il ne réagit même pas, il souffle et souffre, et on ne peut rien y faire, ses yeux sont vitreux et il est plus que brulant. "cette petite âme blanche, elle sera née deux fois..." oui, c'est tout ce qui m'est venu à l'esprit.
On a dû vite l'emmener en clinique, ce que lui avait donné le vétérinaire n'agissant pas, 1/3 de survivre... Je ne vous dit pas toutes les peines qu'on a eues en attendant le vétérinaire et les prorpiétaires, puis le transport pour l'emmener en clinique, il ne fallait pas qu'il se roule encore, on le faisait marcher, durement, quand il se couchait, tous les moyens étaient bons pour qu'il se relève, et tout le monde était là, chacun faisait ce qu'il pouvait, et enfin, le camion est arrivé et se fut la fin de nos peines, quand ils sont rentrés de la clinique, ils nous ont dit qu'ils auraient des nouvelles à 6 heures, donc dans une demie-heure, pour savoir si cela valait la peine de continuer l'opération on non. Je suis ensuite assez vite rentrée chez moi, et j'attendais 18h avec inquiétude, il était environ 18h30 quand tout d'un coup, la nouvelle s'est propagée partout. Le poney était en vie et tout allait bien mieux...
La vie n'est rien en fait, elle ne dépend pas de grand chose, tout ne tient qu'à un fil, vaut mieux donc qu'il soit solide. C'est aussi pour ça qu'on a les amis.
Song : Francis Cabrel - La robe & l'échelle

lundi 28 juin 2010

Ri-di-cule!

Et voilà, je suis enfin officiellement en vacances (bien que je sois officieusement en vacances depuis une semaine) parce que j'ai reçu mon bulletin. A ma brillante série de TB s'ajoute un petit B+ comme appréciation globale de l'année. Et je me sens nulle. Et je me trouve ridicule de pleurer, d'être déçue, de m'en vouloir et d'en vouloir à tout le monde alors que j'ai très bien réussi mon année, enfin, non, pas 'très bien' mais 'bien et un peu plus' et c'est là tout le problème. On m'a bourré dans la tête depuis des années que je suis capable de toujours faire le meilleur à l'école, du coup, j'ai plus ou moins été obligée de le faire, ce meilleur, et moi-même je voulais l'obtenir, sauf que ma volonté n'est pas spécialement super-puissante... Mais j'ai quand même travaillé cette année, je me suis dit que cette fois-ci, je m'en tirerai pas juste en lisant mes cours une fois avant les examens et tout le monde m'a dit que j'avais bien fait de bosser, pour une fois, mais à voir ce bulletin, je remarque que c'est pas les cours ou j'ai le plus bossé qui me rapportent les meilleures cotes, non non, j'ai les meilleurs points là où j'aime la matière vue, là où la branche me plait, alors, je me dis que finalement, j'ai peut-être bossé pour rien. Je crois que ma tête, quand j'ai vu ce 'B+' dans mon bulletin, devait être horrible et terrifiée, j'aurais vraiment voulu avoir TB... Et j'ai failli l'avoir, à quelques centièmes de pour cents je l'avais. Et je m'en veux. Et je m'en veux de m'en vouloir car après tout, j'ai réussi merde! J'ai même réussi bien mieux que la plupart! Mais j'arrive pas à voir ce côté là des choses, moi, tout ce que je vois, c'est que j'ai B+ et qu'on me demandait mieux. Ridicule vous dis-je...

lundi 14 juin 2010

On va tous mourir! On va tous mourir! ... nan mais, là on est mort hein

Trucidés, tous, à cause de math. Imaginez, sur les deux examens de math qu'on a eut cette année, dans ma classe seuls 4 élèves ont réussi (j'étais dedans, je suis un peu matheuse sur les bords) et sur les 40 élèves ayant eut cette prof X et son examen, seuls 8 on réussi le premier et 7 le deuxième (pour ce deuxième, les résultats allant de 3,1% à 95,7%, celui qui a eu le 3,1, c'est un ami (enfin, une connaissance assez proche pour être exacte) et le 95... c'est moi). Enfin soit, il n'empêche qu'aujourd'hui, on a eu notre troisième et dernier examen de math de l'année. J'ai très mal dormi la nuit passée, stress inconscient, et au matin, il régnait dans les couloirs bondés une effervescence inquiète (en effet, tout le monde, des 1ère année à la rétho, ou presque, avait math, le redoutable). En sortant de notre première partie, personne n'en revenait; c'était presque facile! La prof nous avait habitué à mieux, enfin, à pire. Il y avait les optimistes qui lançaient des joyeux "à l'aise alors!" et les réalistes-pessimistes qui affirmaient avec conviction : "la deuxième partie, ça va être chaud..." et ces derniers ne se trompaient pas. On passait des pages et des pages, on écrivait parfois rien, les mains se passaient frénétiquement dans les cheveux, les pieds s'agitaient, ainsi que les mains et les stylos inutiles étant donné notre incompréhension, notre étonnement, notre incapacité ou à cause de certains exercices qui nous laissaient perplexes. Et en sortant certains pleuraient, d'autres avaient l'air de ne plus rien comprendre à la vie, d'autres encore fouillaient dans leur cours à la recherche d'une explication. Golum (oui, il y a un prof que tous les élèves appellent ainsi, ou presque) nous a dit en prenant nos feuilles "Le calvaire des maths est officiellement terminé!" pour cette année oui, il a raison, mais il va nous hanter encore quelques temps. J'aime pas ne pas être sûre de moi. Les maths, ça craint parfois.

samedi 12 juin 2010

BABY BABY BABY HOOOOO BABY BABY NOOOOOOOO...

Et elle enchaine sur "Bay-bay-baby, you have a way of moving me, a force of nature your energy, it comes naturally, it comes naturally mhhhh Yeah". Qu'est-ce que vous feriez si vous passiez la plupart de votre temps avec une fille qui veut devenir chanteuse et qui connait par coeur la panoplie de brouillons que sont les (magnifiques) chansons du (magnifique) chanteur qu'est un certain Justin... et qui connait aussi par coeur 'naturally' d'une non moins connue mademoiselle Gomez? J'ai personnellement tendance à vouloir me jeter sur elle pour l'étrangler, ne feriez-vous pas de même?
D'ailleurs, elle m'a mis son 'bay-bay-baby' en tête, et c'est affreux, j'ai beau écouter de véritables chansons, ce pipi de chat ne me sort pas de la tête. Horrible vous dis-je, et je poste un article sur ce blog jamais visité juste pour vous le dire.

Song : Justin Bieber - Baby

vendredi 11 juin 2010

Et les minutes passent, et j'ai beau me dire qu'il faut que j'aille travailler, je ne décolle pas de mon fauteuil, je glande, purement et simplement. Je voudrais faire mille choses mais je n'ai pas envie de les faire là, ou bien je n'en ai pas le courage. Je me dis :
"va travailler Ambre, tu as un examen lundi, oh c'est vrai, il est bénin, ce n'est que math après tout, c'est pas du tout comme si seul 4 personnes sur 22 avaient réussi les deux précédents examens de cette matière qu'on a eus cette année, et puis le lendemain, c'est pas comme si t'avais français, et le surlendemain, tu n'as pas du tout latin, ton option et un prof strict, et puis sciences et des tonnes de théorie, c'est pas comme si t'avais des examens compliqués Ambre, mais va travailler quand même, ça ira mieux ainsi"
et pourtant je me dis "aller, encore un peu puis j'y vais" mais à quoi vais-je bien pouvoir passer ce "encore un peu"? A regarder Kyle xy que tu as officiellement promu série d'examens cette année, histoire de se détendre avant et après d'étudier? Je pourrais oui, mais à ce rythme là j'aurai fini ma série d'examen avant la fin de ces mêmes examens... Ou alors je pourrais aller sur facebook et parler avec les flemmards dans mon genre qui n'ont toujours pas commencé à étudier ou bien lire des blogs bd, même s'il n'y a pas de nouvelles notes, ou bien je pourrais écrire, ça fait longtemps, ou bien dessiner, même graphiquement, je peux le faire maintenant, j'ai enfin installer le driver de ma tablette graphique sur mon nouveau pc, en bref je peux faire à peu près ce que je veux, mais j'ai pas envie qu'une fois que j'ai fini tout ça, je doive travailler. En même temps, je n'ai jamais, au grand jamais, travailler un vendredi, j'exerce le culte du paisible vendredi, vendredi, on ne fait rien. Et là, j'ai beau me persuader qu'il le faut, ma torpeur du Friday evening me prend un peu plus tôt aujourd'hui.

Je pourrais lire aussi.
Je vais faire ça. Puis je travaille, promis.

jeudi 10 juin 2010

Sur ce coup là, on s'est tous bien fait avoir

HOP, c'est parti, après ce 100 mètres d'une année scolaire, (oui, parce qu'ils sont passés où tous ces mois? Une année, c'est éprouvant, on fait un effort rude, c'est une course folle qui nous parait long quand on est dedans, puis dès qu'on s'éloigne, on s'aperçois qu'en fait, c'est court, très court, ce qui parait durer un an ne prend que quelques secondes... ) il nous reste le dernier pas, celui qui nous fera franchir, ou non, la ligne d'arrivée : les examens. Si vous prenez un coureur, Usain Bolt par exemple, parce que je l'aime bien, il est fun, vous le mettez sur une piste d'athlétisme, à vos marques, prêts, go, il court (il dépasse tout le monde) il arrive juste à la fin, il alloooooonge ses jambes est abaisse son torse pour passer la ligne, juste à ce moment là, PAF, arrêt sur image, puis vous regardez image par image. Son pied avance, un peu, un peu, encore un peu, jusqu'à la... disons 20ème image, voilà, 20 images=un jour d'examen, le dernier effort, une session pour un pas, toutes les 20 images vous pouvez souffler un peu, vous dire qu'il y en a un de moins. Je passe la ligne le 21 juin, moi. En attendant, par définition, pendant les examens de juin il fait beau, parce que c'est l'ETE... Or... IL DRAAAAAAACHE!!!!! et quoi? comment je fais pour étudier au soleil, pour avoir les jambes un peu bronzées au moment de mettre ma robe pour aller passer mon oral? Comment je fais pour faire le chat qui se dore gentiment? J'VEUX du soleil, enfin, on est en JUIN! Je veux râler en étant assise devant ma fenêtre en me disant que ce n'est pas un temps pour étudier, tout ce soleil et puis dire prout et prendre mes feuilles en sortant en courant, me coucher dans l'herbe et moins bien étudier, mais être bien mieux... Mais non, il pleut, il pleut, mon manège a été transformé en piscine (avec bains de boue possibles)... Un truc qui est resté fidèle aux examens : un jour d'examen ne débute jamais bien. Je me lève, je me dépêche pour ne pas être en retard ou être limite-limite pour la première fois de l'année. Et, miracle, j'y arrive! Sauf que... une fois arrivé en ville, bouchons inhabituels, on change de chemin, rebouchons (à cause... des inondations, quelle ironie). Génial, ils dévient les voitures, pas du tout vers mon école, je dois être en classe dans cinq minutes, quelques voitures devant moi des gens que je connais sortent en courant et continuent à pied, je me dis que finalement, c'est ce qu'il y a de mieux à faire, donc je suis partie en courant, puis marchant super vite, pour arriver vachement en retard en classe avec un horrible point de coté et plus d'air dans les poumons. J'adore les examens moi, et encore, ce n'était que le premier jour...

vendredi 28 mai 2010

Il y a des moments où tout va bien. Des moments de bonheur véritable, où en fait, on connait tous nos soucis, mais on s'en balance complètement. J'étais bien, tout à l'heure. Dans une bulle, malgré le bruit des gens et leurs mouvements brusques. Il faisait bon, frais, avec un soleil de soirée teintant le ciel d'orange et de jaune, le bleu qui restait était pâle et il y avait ces nuages, très fins, très hauts. Vous savez, ceux qui ressemble à... à une soupoudrée de farine ou un morceau de barbe à papa qu'on retire de l'ensemble, avec des petits filaments... Ils parraissent si léger...
Soit.
Je montais Versaille, j'étais au galop rassemblé, je me battait avec lui pour le ralentir, puis je me suis dit 'laisse-le aller, il en a envie' donc j'ai ouvert les doigts sur mes rênes et Versaille a allongé son galop d'un manière fantastique, c'était juste dans la montée, j'aime ces moments là, quand la nature est belle et qu'un cheval vous offre un peu de sa grâce...
"On ne rennonce jamais aux chevaux, ça fait 10 000 ans que les humains tentent de dresser les chevaux et chaque humain recommence le même travail avec chaque cheval, la même aventure, difficile et périlleuse, 10 000 ans qu'on tombe, 10 000 ans qu'on se relève, qu'on invente les voitures, qu'on invente les avions, et pourtant on continue de monter à cheval. On refait toujours la même chose, avec chaque cheval. Chaque jour, on refait ses gammes inlassablement. Il n'y a rien de plus routinier... et pourtant on ne s'ennuie jamais, parce que l'ennui vient quand on ne se regarde plus. Et on ne peut pas ne pas regarder un cheval. Regardez l'autre, regardez-le vraiment et jamais, jamais vous ne vous ennuierez. C'est ça, le sentiment équestre, et ce n'est rien d'autre que... de l'amour." - Danse avec lui




dimanche 16 mai 2010

Chaque nuit avant le 3ème dimanche de mai, je dormais avec ma soeur après avoir marcher dans la nuit, en tenant un flambeau, enfin, pas depuis des années. C'était comme ça avant.
Chaque 3ème dimanche de mai, je mangeais la même chose. A savoir un poulet rôti, des petits pois et des croquettes. Enfin, pas cette année, et pas non plus de la même façon ces dernières années, depuis que ma grand-mère est morte, tout a changé.
Chaque samedi précédant le 3ème dimanche de mai, je sentais mon coeur se gonfler en entendant les tambours tandis que le soleil entamait sa descente sur la ville, pas cette année, again.
Chaque 3ème dimanche de mai, je voyais ma mère défiler parmis tant d'autres, à pied, à cheval. Ma marraine marchait aussi, de même que son mari, mon cousin, ma cousine, mon autre cousine, son fils, son mari, ... Cette année, je n'ai pas été à Thuin voir la saint-Roch, cette année, je n'ai pas vu tout ça, ni le samedi, ni le dimanche. C'est une première assez étrange. Pas vraiment agréable. Pas désagréable pour autant, j'ai juste l'impression que nous ne sommes pas le 3ème dimanche de mai et que ce jour, cette année, n'existera pas. Je me demande si il y a 16 ans ma mère marchait, enceinte de 5 mois de moi. Ts, quoi qu'il en soit, j'ai toujours vu la saint-Roch, j'ai toujours eu peur des tirs de tromblons, j'ai toujours admiré les chevaux et leurs cavaliers - surtout ceux qui montait à une main - j'ai toujours souri en voyant arriver ma marraine et ma mère venir "se recharger en boisson", des petits jus ou de l'alcool. Oui, tout ça me manquera, jusqu'à l'année prochaine.

mercredi 12 mai 2010

Je ne sais pas pourquoi je continue à écrire ici. Après tout, c'est écrire pour personne, vu qu'apparamment, personne ne vient. Mais à vrai dire, je m'en fous totalement. J'écris plus pour moi que pour les autres. En fait, j'écris pour moi, point. Ca m'éclate d'écrire toute seule comme ça m'éclaterais de parler dans une pièce vide. Je suis une oratrice solitaire et sans public. Le solitaire est là juste pour donner une certaine contenance, histoire de dire que c'est moi qui veut être seule, et non pas que c'est le public qui ne veut pas de moi. Moui, je suis comme ça dans la vie aussi, pas seulement en tant qu'oratrice sans public, je préfère dire que c'est moi qui ne veut pas de copain, pas trop d'amis, en réalité, je... Je ne sais pas où est la réalité, j'aime à croire que j'ai raison. Mais je doute avoir raison, pas pour tout du moins. Je pense que je suis plutôt quelqu'un de changeant, un électron libre qui chercher désespérément à se rattacher à un groupe, peut-être pour faire un octet, comme en chimie. Le problème, c'est que pour faire un octet, il faut s'attacher à 7 autres électrons, et sur les 7, souvent, je n'en apprécie que 4. Et les 3 autres, je les saque pas. Mais alors là pas du tout. Ou bien alors, et c'est dans cette situation que je suis pour le moment, l'octet est composé de 8 électrons qui s'entendent bien, sauf que, TAC, tout d'un coup, l'un deux change légèrement, il change de couche par exemple. Et si les 6 autres électrons s'adaptent, il en reste un, un seul qui ne supporte plus le premier électron à cause de ce changement, et, évidemment, ce solitaire électron, c'est moi.
Je me rends compte aussi que si je trouve que ce premier électron a tant changé, c'est sans doute parce que j'ai changé aussi, à force de changer de groupe tout le temps. Une amie me décrit comme 'fantôme', je suis avec elle, elle se retourne, se reretourne et soudain, j'ai disparu, je ne suis plus là où j'étais deux secondes auparavant, elle a parfois le temps de me voir me fondre dans la masse d'un autre groupe d'amis, et zou, tout recommence. Je flotte de groupe en groupe, cherchant celui qui conviendra.
Mon dieu, que tout cela fait poétique. Revenons à un peu de terre à terre:
Il fait plus que moche, le ciel est gris, il pleut, on est en mai bordel! Dans un mois il doit faire plein soleil, j'ai l'impression d'être en novembre! et une pub à la radio répète joyeusement 'en mai, fais ce qu'il te plait.' avec des oiseaux qui gasouillent derrière. Les oiseaux ne gasouillent pas, ils cherchent des endroits chauds, parce qu'il drache et que la température varie entre 5 et 9 dergrés. Je vais mourir, je veux du soleil. 'en mai, fais ce qu'il te plait.' 'en mai, fais ce qu'il te plait.' 'en mai, fais ce qu'il te plait.' 'en mai, fais ce qu'il te plait.' 'en mai, fais ce qu'il te plait.' 'en mai, fais ce qu'il te plait.' 'en mai, fais ce qu'il te plait.' 'en mai, fais ce qu'il te plait.' 'en mai, fais ce qu'il te plait.'

dimanche 9 mai 2010

Une déception, une de plus. Je ne suis pas au bout de mes peines. Pas non plus au bout de mes colères ou des mes peurs. Non, Versaille me réserve encore un bon nombre de ces choses, je le sais. Viendra un moment où tout ira mieux. J'espère. Pourtant, la déception n'est toujours que momentanée. Elle passe vite, elle vient, je pleurs, je baisse les bras plus bas que tout et si j'étais Atlas, on serait tous mort depuis longtemps. Mais j'ose relevez ces idiots de bras qui se baissent automatiquement maintenant. Et tout me parait mieux, tout redevient possible. Sans doute aurais-je une nouvelle déception après cet espoir volatile, mais je préfère ne pas penser à ce que l'avenir pourrait faire. D'ailleurs, j'ai plutôt peur de l'avenir. C'est trop inconnu pour quelqu'un comme moi qui se sent obligé de toujours tout savoir et qui répond "je sais" à chaque fois qu'on lui dit quelque chose qu'il ignore. Et puis, je suis légèrement pessimiste sur les bords, je n'imagine pas que demain peut m'amener une surprise agréable, j'imagine plus facilement le jour où je serai vieille et toute frippée, si j'arrive à ce jour-là. En fait, je suis vraiment entre tout. Je suis presque pessimiste, presque claustrophobe, presque somnanbule, j'ai presque le mal de mer, presque le vertige, ... Je ne suis et n'ai rien totalement. Je ne suis pas tellement douée pour le dessin, je me débrouille, pas non plus pour la cuisine, mais c'est mangeable, je ne chante pas bien, mais pas mal non plus, je sais danser, pas à merveille... Bref, je suis une à moitié.
(Whou, je suis passée de la déception à ce que je suis incapable de faire correctement... Quoi que ça se rejoint en fait)
Un truc que je suis totalement incapble de faire, même pas un peu, c'est controler mon stress. Vaut mieux m'éviter certains jours, comme pendant les concours, les examens...
A propos d'examen, vous trouvez normal vous que sur une quarantaine d'élèves, seul 7 aient plus de 50% à leur examen et que moi j'aie... 95?
C'est flippant.
Remarquez, j'ai peur de pas mal de chose, de vieillir, de mourir, de mourir vieille, de rater, de ne pas être au courant, d'être un sujet de railleries, de ne pas comprendre, de me retrouver seule encore une fois, d'être sur un pont suspendu, d'avoir peur, de stresser, de devenir vieille fille, d'avoir une relation, de choisir, de choisir une voie professionnelle, d'être pauvre, que mon cheval meurt, qu'il soit blessé, de réaliser, de ... de tellement de choses.
Je pense que c'est tout pour aujourd'hui.

lundi 5 avril 2010

Ma mère regrette d'avoir acheté Versaille.
Voilà un an que je le connais. Elle ose dire qu'elle ne veut pas de lui?
Toutes ces paroles "on le vend?" "A quoi ça sert d'avoir un cheval si on ne va pas le voir maintenant?" "tu le veux encore?"
Bien sûr que je le veux encore, je le veux pour toujours. Jusqu'après ma mort je l'aurais. Comprend-elle cela?
Oh non, elle n'a pas dit "je regrette d'avoir acheté Versaille"
Elle a dit "si je ne l'avais pas encore acheté et que j'en avais l'occasion maintenant, je ne l'achèterai plus"
"Pourquoi? Tu regrettes de l'avoir acheter alors?"
"..."
"REPONDS!!!"
Elle monologuise un long moment pour ne rien dire en réalité
" Tu ne réponds pas!"
Je ne demande plus qu'elle réponde je ne veux pas entendre qu'elle me dise quoi que ce soit.
On ne change pas le passé, on l'assume, on vit avec et tant pis si on pense qu'on a fait des erreurs.
Personnellement, mon passé je fais plus que le prendre, cette dernière année, elle ne me rapelle que bonheur et moments heureux. Alors mon passé je le prends, je le porte, je le berce, je l'enlace, je l'embrasse et j'avance joyeusement vers l'avenir avec mon passé dans les bras.




Je ne sais pas pourquoi j'écris ça ici
j'écris ça ici en tout cas

vendredi 29 janvier 2010

Go.

Je pense.
Tout le temps.
Comme la plupart des gens je suppose.
'tout le temps', ce n'est pas tout à fait juste.
il y a bien certaines situations où mon cerveau refuse de marcher correctement et où c'est mon subconscient qui commande.
(ça arrive par exemple quand je suis dans un parcours d'obstacles)
(oui, parce que je fais de l'équitation)
(depuis looongtemps)
(soit.)
Je pense et j'ai parfois envie de tout mettre en vrac quelque part, histoire d'y voir plus clair.
A vrai dire, je l'écris et dessine déjà, tout ce que je pense.
Mais bon, ici, ce sera différent.
Enfin.
On verra bien :)

En gros, pour vous mettre au courant:
Je m'appelle Ambre (je sais, c'est pas super super courant comme prénom, mais on en rencontre quand même quoi, des Ambre)
Et je déteste qu'on me surnomme, en même, que voulez-vous trouver comme surnom qui colle à 'Ambre'?
Tout ce qu'on m'a sorti est pourri: 'Ambrinette' 'Ambrichou' 'Ambrichounette' 'Brichou' 'Choubri' 'Brichounette' 'Choubrinette' 'Bri' 'Brinette' 'Ambrose' 'Embryon' 'Ambreillage' 'Ambrouille' 'Ambre... asse-moi!' 'Umbre... ella, ella, é, é ...'
...
ça laisse à désirer pas vrai?
Bon, continuons, je suis belge (et pas n'importe comment, l'une des plus vieilles familles de Belgique hé! (bon ok, il y a eut pas mal de sang étranger dans les autres partie de mon arbre))
et je déteste le néérlandais (qui est quand même une des 3 langues du pays et qu'on devrait logiquement tous connaitre, nous autres francophone (mais c'est pas vraiment le cas)) à un point dingue, en même temps, j'ai jamais eu des profs très distrayants.
Ah oui, parce que, au passage, j'ai 15 ans, et je suis donc au collège (si vous êtes français, mon collège n'a rien à voir avec ce que vous pouvez avoir comme enseignement d'humanité chez vous (en fait, je sais même pas ce que vous avez chez vous, j'y ai jamais rien pigé))
arf, je suis en latin langue (en plus, je dois me coltiner 4h de nederlands par semaine quoi) et
j'aime le latin :D
(je sais, c'est très interessant)

Bref,
Comme je l'ai dit en haut (tout en haut!) je fais de l'équitation
en fait, l'équitation, c'est une partie énorme de ma vie,
voilà plus de 10 ans que je monte, et, pour bien marquer le changement, j'ai changé de cadre pendant les vacances, cet été, ça a fait un vide énorme, d'un coup
j'ai plus revu depuis des mois et des mois la ponette qui m'avait tout appris, j'ai plus revu depuis des mois et des mois la ponette à qui j'avais tout appris, j'ai plus revu depuis des mois et des mois la jument que j'aurais tant voulu acheter, j'ai plus revu depuis des mois et des mois le grand poney qui m'avait fait évoluer, j'ai plus vu depuis des mois et des mois la ponette que j'avais fait évoluer, ...
En échange, je suis réellement 'passée cheval', fini les poneys, fini.
Et c'est tout à fait différent.
Le jour de mes 15 ans, j'ai reçu le plus beau cadeau de ma vie:
(là, juste d'en parler, j'ai les larmes aux yeux, tellement c'était dingue)
mon cheval.

10 ans, 10 ans à en réclamer un sans cesse.
Evidemment, je voulais un cheval à la robe rare (surtout pas bai (enfin, brun quoi))
qui sautait le mètre quarante (c'est un peu ce que sautent les professionnels) et connaissait tout en dressage, qui n'avait peur de rien et qui m'aiderait toujours.
Versaille, mon cheval, n'a rien à voir avec ça.
Il est bai, il sautait pas très bien quand je l'ai acheté, il connait juste les bases du dressage, il tique, il est trop souple, il trébuche, il a peur de ce qu'il veut (il aime bien s'inventer des peurs) et il m'aidera jamais pour un sous.
Il est bien mieux que le cheval de mes rêves.

Samedi 19 septembre, je me suis levée, complètement dans le gaz.
J'ai mis une demi heure avant de comprendre que ce que m'avait dit ma mère c'était
'bon anniversaire!'
Elle m'a donné mon cadeau plus tard
impossible de dire ce que c'était à première vue, le paquet était souple mais pas mou
c'était trop fin pour être un livre
ça n'était rien de ce que je connaissais
C'était les papiers de mon cheval :)

J'ai souri toute la journée

et depuis, l'équitation est encore plus présente dans ma vie qu'elle ne l'était avant.
ça mange mon temps,
pendant les congés, je passe plus de temps au près des chevaux que chez moi (y compris les heures où je dors)
pendant les cours, je dois tout gérer, tout le temps, pour me débrouiller à réussir mon année avec un TB ('très bien' (on sait jamais)) comme appréciation en fin d'année
c'est chaud, mais c'est faisable.
ce mange-temps m'empêche de faire beaucoup de choses, ça m'a interdit la danse,
ça m'empêche de dessiner, ça me fatigue le soir et donc, il m'est impossible de lire le soir,
or, lire (avec le dessin) c'est ce qui me plait le plus (derrière l'équitation)
écrire aussi, j'aime bien.
J'aime passer du temps dans les bibliotèques, privées ou publiques, à admirer tel ou tel livre avec l'envie plus que dévorante de tous les lire
Parfois, quand je suis fatiguée au point que les mots ne se mettent plus en mouvement dans mon imaginaire, que je ne vois pas ce que je lis, je mets de la musique
du pianon souvent
ou du violon
mais je préfère le piano
j'aimerais en jouer, j'aime me dire que je serais capable de reproduire les sons, les notes qui hantent ma tête durant des heures
mais je n'ai jamais fait de solfège
c'est handicapant, mais ça ne rend pas la chose impossible
ce qui rend la chose impossible, c'est que je n'ai pas de piano

Mercredi j'ai passé tout mon temps devant la bibliothèque de mon grand-père (enfin, une de ses nombreuses bibliothèques) à observer les vieux livres de Jules Verne, tout vieux et tout abimés en fredonnant 'postcards from far away' de Codplay

ça participe à mon petit bonheur.



Bon, I think que j'en ai assez dit pour aujourd'hui x)

Song : Sia - Breathe me